samedi 3 septembre 2022

Fiche : Le silence de la mer, de Vercors


Résumés : 


Désespoir est mort 

Les évènements se passent dans un camp de prisonniers, officiers français. Tous sont déprimés par leur défaite mais, quelques uns pire que les autres : le narrateur et Desesperados. Ces deux-là se rapprochent au fur et  à mesure de leur détention. En sortant d'une messe, les deux compagnons, accompagné de Randois (que le narrateur n'appréciait pas), se retrouvent devant un amusant spectacle : quatre petits canetons se promènent à la queue leu-leu en couinant à un rythme régulier. Le dernier, le plus petit, à la traîne, tombe tous les six pas, ce qui les fait rire. Et devant l'obstination de la petite boule de duvet jaune, ils retrouvent un peu de courage. Le désespoir profond et stérile est mort : il y a nouveau de l'espoir dans leurs coeurs.

Le silence de la mer

Un officier allemand, Werner von Ebrennac, occupe une maison française où vivent un vieil homme et sa nièce. Werner parle parfaitement français et est passionné par la culture française. Il a une jambe raide. Pendant des mois, l'officier leur parle de la beauté de la France, de ce que donnerait l'alliance entre Allemagne et France sans jamais obtenir de réponse de leur part (c'est leur manière de montrer leur résistance face à l'envahisseur). Il essaie de séduire aussi la jeune Française qui reste néanmoins silencieuse. Et un jour, il part à Paris. Une fois revenu, les deux Français voient quelque chose de changé en lui. A Paris, il avait retrouvé d'autres allemands qui lui avaient dit que leur plus grand espoir était de briser la France. L'officier, malheureux, leur annonce qu'il part sur le front de l'est de sa propre initiative. Pour la première fois, la jeune française émet un mot pour lui dire adieu montrant ainsi ses sentiments envers lui.

Ce jour-là

Un petit garçon se promène avec son père comme souvent mais ce jour-là est différent. Son père lui parle de choses sérieuses et quand ils rentrent le pot de géranium de sa mère n'est plus là. Son père le dépose chez une vieille dame, madame Bufferand. Il l'embrasse plus longtemps que prévu. Il ne revient pas et ne reviendra plus : le petit garçon a entendu la vieille dame discuter avec une autre. Son père a été emmené avec sa mère dans un train quand il a voulu lui faire un adieu.

Le songe

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L'impuissance


Le cheval et la mort

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L'imprimerie de Verdun


La marche à l'étoile

Le narrateur raconte l'histoire de Thomas qu'il a connu dans son enfance.

Thomas est le seul fils d'une famille allemande comptant 7 enfants. Son père est armateur et compte lui passer son affaire. Mais celui-ci est passionné par les livres et surtout la France. Quand il apprend que son cousin Latzi s'est suicidé (par honte d'être juif), il décide de réaliser son rêve : partir en France. Il économise et part à pied jusqu'à son rêve. Le premier aubergiste qu'il croise (un rouquin avec une moustache) lui laisse un merveilleux souvenir en le traitant pareillement qu'un compatriote français. Il se rend ensuite à Paris par le train. Sur le Pont des Arts, il retrouve par hasard Mr Gallerand, un ami de la famille comme si celui-ci allait forcément passer sur ce pont. Mr Gallerand l'aide dans ses projets comme entrer dans une librairie. Thomas monte peu à peu en grades puis, avec ses économies, il fonde les éditions Muritz. Lassé, il les revend, satisfait d'avoir fait découvrir la littérature française à de nombreuses familles. Entre temps, il a acquis la nationalité française et épousé un jeune femme rencontrée à Paris et s'appelant Chambord.

Lors de la première guerre mondiale, engagé volontairement,  André, le fils de Thomas se fait tuer sur le champ de bataille. Mais Thomas ne cesse pas d'aimer la France.  Un jour, en rue, il rencontre un rouquin avec qui il partage un sentiment d'injustice : un Français a été fusillé chez les Espagnols pour ses idées. Peu de jours plus tard, ils sont nombreux à manifester devant l'ambassade et Thomas ressort heureux de cet évènement même si leur action n'a rien changé. Lors de la seconde guerre mondiale, il refuse de reconnaître la collaboration de la France avec les actes odieux qui sont commis. Il se fait arrêter par des gendarmes pour les Allemands comme otage exécutable. Il est mis dans un camion avec Stani, ami du narrateur, juif et Polonais. Thomas ne veut pas croire que des Français feraient du mal à d'autres Français. Lorsque les portes se rouvrent, Thomas sort parmi les 50 premiers (ceux qui seront exécuté) et voit un gendarme roux. Dans sa logique, les roux lui portent chance ; il pense donc être sauvé mais le gendarme lui fait comprendre ce qui l'attend. D'homme sûr de lui, il passe à un vieillard pitoyable ... avant d'être fusillé. Stani, lui, s'en ai sorti et a raconté son histoire au narrateur.

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