Auteur : SHOUOTO Aya
Titre VO : Momochi-san Chi no Ayakashi Ôji
Edition VF : Soleil
14 tomes VF / 16 tomes en VO (Japon) - Série terminée
Himari Momochi, bien qu’étant orpheline, hérite le jour de ses 16 ans de la vieille demeure des Momochi. Cette dernière est présumée hantée par des démons, mais la jeune fille insiste pour s’y installer. C’est alors qu’elle y découvre trois curieux résidents, Aoi, Yukari et Ise. Mais Himari apprend bien vite qu’ils ne sont pas les seuls habitants de cette maison ! Aoi combat les démons cherchant à envahir notre monde, la demeure étant installée sur une frontière entre nos deux univers. Bien décidée malgré tout à rester, Himari va vite prendre conscience du danger qui l’entoure.
Mon avis
Très plaisant à lire, il est néanmoins rempli de stéréotypes du shojo. Il est plutôt destiné à un jeune public (adolescentes), la romance reste donc très fleur bleue, sans prise de risque.
Comme dans la majorité des shojo, l'héroïne Himari Momochi est une jeune fille pleine de bonne volonté, courageuse mais faible. Elle doit toujours être protégée par un de ces beaux gaillards qui l'entoure. Elle est nunuche, naïve et ne connait rien à l'amour. Et quand elle sait que les beaux gaillards sont des esprits (à l'exception d'Aoi), eh bien, tout va bien, ils sont gentils après tout. Sa naïveté l'amène à faire boulette sur boulette et le tout sans exaspérer personne autour d'elle ! Mais ça nous laisse droit à quelques moments mignons dont il est facile de profiter.
Et le prince charmant est ... Aoi, gentil quand il est humain, calculateur quand sa partie yokai prend le dessus, toujours torturé. Mignon et attentionné envers Himari dont il est immédiatement tombé sous le charme. C'est une romance bateau où chacun connait ses émotions mais ne veut pas les admettre par peur de mettre l'autre dans l'embarras ou de lui faire de la peine si les choses tournent mal. L'histoire entre eux avancent lentement, très lentement, et le point d'intérêt la plupart du temps sont les petites histoires d'esprit plus faibles ou d'ensorcellement qui ponctuent les tomes.
A partir du huitième tome, l'histoire prend une tournure plus sombre. Enfin, c'est l'auteur qui le dit, ça reste très gentillet. C'est surtout le fait que le démon Kasha se mêle de tout qui pose problème et finit par battre en retraite systématiquement. Cela néanmoins du rythme et de l'ambiance.
Côté dessin, c'est très clairement l'univers shojo avec son esthétisme, ses détails dans les décors, les personnages assez efféminés aux cheveux longs, etc. Le dessin est parfaitement accordé au style d'histoire mais il manque un peu de caractère.
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