GRIMALDI Virginie, Le premier jour du reste de ma vie

Auteur : Virginie Grimaldi

Titre : Le premier jour du reste de ma vie

Edité chez City Editions (2015), Le livre de Poche (2016)

 

 

Marie a tout préparé pour l'anniversaire de son mari : décoration de l'appartement, gâteaux, invités... Tout, y compris une surprise : à quarante ans, elle a décidé de le quitter. Marie a pris « un aller simple pour ailleurs ». Pour elle, c'est maintenant que tout commence. Vivre, enfin.
Elle a donc réservé un billet sur un bateau de croisière pour faire le tour du monde. À bord, Marie rencontre deux femmes qui, elles aussi, sont à la croisée des chemins. Au fil de leurs aventures, parfois loufoques, elles pleurent et rient ensemble, à la reconquête du bonheur. Leurs vies à toutes les trois vont être transformées par ce voyage au bout du monde.

 

Mon avis

 

Un titre accrocheur, des personnages attachant mais tout le reste est bien fade. Je me demande bien ce qui lui a valu autant de succès, même si cela reste un bon roman de plage.

 

Je développe un peu.

 

Nous faisons la connaissance de trois femmes, dépassées par leurs amours et qui ont bien décidé de se rendre en main. Chacune a son charme, son histoire, ses défauts et ses qualités. Très vite, on s'y attache et on s'attends à ce qu'elles vivent de belles aventures. La première est Marie que son mari a délaissé totalement en croyant la tenir sous sa coupe grâce à un confort de vie où elle ne travaille pas (et s'emmerde ferme). La seconde est Anne, la trouillarde, qui pense son histoire d'amour d'une vie qu'elle se désespère de voir s'achever à cause d'une stupidité de sa part. Enfin, il y a Camille, la nymphomane, dont l'opération de l'estomac a révolutionné la vie et qui envisage d'enfin se faire des expériences amoureuses avant de tenter de séduire son Julien. Toutes se rencontrent lors d'une croisière en "solitaire", entendez par là qu'il n'y a que célibataire et qu'aucun couple n'est autorisé à se former. Un trio de femmes, que rien arrête, en lesquelles il est facile de se reconnaître.

 

Alors, je ne sais pas vous mais je la sens venir directement la fin. Et malheureusement, aucun évènement ne vient nous surprendre au bout de 100 pages. Aucune réflexion philosophique, métaphysique ou juste terre-à-terre ne vient nous faire frémir. Non, il s'agit juste de romances sur un fond de Feel Good. Dommage. A la moitié du roman, j'ai lu en diagonale voire pire. Pourtant, le roman commençait bien ; je me met à rire à la quatrième de couverture et encore à quelques reprises mais sans plus. Mais la platitude, la répétition vient essouffler l'ensemble.

 

Un point fort est peut-être l'écriture. Douce et sans fioriture. Elle fait fi de la plupart des descriptions de lieux ou de personnages - c'est raté pour le voyage - et est très fluide. Très adaptée au Feel Good, elle manque de caractère. Il manque de maturité sans doute car il s'agir de son premier roman.

 

Bref, je ne le conseille pas, ni le déconseille.

 

Lise