mardi 21 octobre 2014

MARMELL Ari, Widdershins


La saga Widdershins est composée de :
Tome 1 : Le pacte de la voleuse
Tome 2 : Le pacte du mensonge
Tome 3 : Lost Covenant (non édité)
Tome 4 : Covenant's End (non édité)


Tome 1 : Le pacte de la voleuse


Avant d'acheter ce roman, j'avais lu un extrait que je n'avais pas trouvé concluant. Après de multiples hésitations, j'ai fini par céder ... et j'en suis plutôt contente car l'extrait ne reflétait pas vraiment le roman.
Il faut dire que la couverture y a contribué grandement : elle attire immédiatement l'œil avec le dessin assez doux qui met en valeur le personnage qui est au centre de l'attention. Celui-ci n'est autre que Widdershins (alias Adrienne Satti) avec ses cheveux bruns ternes et ses yeux couleur océan, comme décrit dans les premiers chapitres. Maintenant passons aux choses sérieuses ...

Adrienne aurait pu être une heureuse prolétaire de Davillon, entourée de parents aimants mais, dès ses neuf ans, les nombreux dieux protecteurs semblent en avoir décidé autrement. En quelques années, elle a connu de nombreux revers, tragiques ou heureux qui lui ont forgé un caractère unique et tant d'identités aux multiples facettes. C'est ainsi qu'elle est devenue Widdershins (Shins pour les intimes) voleuse intrépide et fugace, emplie de liberté et accompagnée à toute heure du jour et de la nuit par son fidèle dieu, Olgun - ça aussi, c'est tout une histoire – oublié de tous, sauf d'elle.  Ensemble, ils forment un couple certes totalement immature mais aussi taquin et plein d'humour.
D'autres personnages intéressants apparaissent tout au long du récit, ce qui en rajoute en surprise. Il y a en a un qui m'a particulièrement tapé dans l'œil : Renard Lambert, voleur et mentor de la jeune femme qui a un caractère quelque peu troublant : excentrique, exubérant, passionné, secret ... très mystérieux en somme !

L'utilisation d'un chapitre dans le passé pour un chapitre dans le présent est parfois de trop (je n'utiliserais pas le terme « lourd » pour autant) mais c'est un choix original. Surtout que les passages dans le passé font lien, à chaque fois, avec le présent pour donner des pièces du puzzle et, finalement, ils ne rompent pas trop le fil du récit.

Tout ceci nous plonge donc dans les sombres ruelles d'un Davillon médiéval où se trame une horrible machination  – on pouvait bien s'en douter – qui met Shins et ses amis à rude épreuve car le passé et le présent sont plus liés qu'il n'y paraît et les dieux ne sont pas étrangers à ces bouleversements. Eh oui ! Les dieux ont une place importante dans ce récit et mène à certaines questions métaphysiques qui seront peut-être considérées dans les tomes à venir.

L'écriture est vraiment agréable à lire : légère et pleine d'humour, mais pas enfantine du tout ! En fait, c'est le seul reproche que je vais vraiment faire : j'ai trouvé que la plume manque un peu d'émotions dans les moments les plus tragiques.

En conclusion, le premier tome de Widdershins a été une bonne lecture sans être originale. Par contre, humour contrastant avec certaines tragédies, rebondissements et mystères sont au rendez-vous.

:)

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