Grand succès de Netflix, difficile d'ignorer cette spin-off de la Famille Addams qui fait la part belle à un de leurs éminents membre, la taciturne Mercredi. Dans sa VO, elle porte le nom Wednesday (je vous étonne, n'est-ce pas ?) mais je n'en ai pas profit, la VF n'est pas si mal.
A présent étudiante à la singulière Nevermore Academy, un pensionnat prestigieux pour parias, Wednesday Addams tente de s'adapter auprès des autres élèves tout en enquêtant sur une série de meurtres qui terrorise la ville.
Répartis en 8 épisodes, cette première saison s'articule autour des mystère entourant Jericho : une série de meurtres est commises autour de l'école et semble être le fruit d'un monstre tout aussi mystérieux. Sans spoiler, car on s'en doute de trop, tout ça a un lien avec la famille de Mercredi mais le scénario est suffisamment bien ficelé pour tenir en haleine. J'avoue, j'avais assez vite compris le dessous des cartes mais on s'amuse à suivre l'héroïne qui accumule bourdes émotionnelles dans un humour totalement décalé. A la voir patauger façon Addams (qui ont un cruel manque d'empathie), c'est la résolution de l'enquête et les scènes d'actions qui donnent le plus de rythme.
Un aspect à balancer, c'est le côté ado boutonneux coincer dans un lycée/internat à la Poudlard à la sauce coup fourré et jalousie immature. C'est à la fois sympa et un peu relou. C'est donc à l'appréciation du spectateur même si j'ai trouvé l'ambiance assez savoureuse. Il faut dire que les personnages secondaires sont assez hors du commun avec une loup-garou incapable de transmuté et fan de licorne couleur arc-en-ciel (ou presque), le peintre médium à l'esprit torturé, la sirène première de classe doublée de miss populaire, l'ado fan d'abeilles sans charisme mais fidèle (je ne me souviens même plus de son pouvoir). Pour n'en citer que quelques uns. Tous plus attachants les uns que les autres.
N'étant pas spécialiste de jeu d'acteur, ni de l'effet du scénariste sur la prestation des acteurs, je vais juste souligner celui de Jenna Ortega (interprète de Mercredi Addams) qui parvient à mimer cette impassibilité devant des scènes impossible. Toujours dans le bon ton, on s'y croirait tellement.
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